Les Catacombes de Paris
- par Laura McManamy (II)
Beaucoup de gens ont vu la brillance des nuits parisiennes. La Tour Eiffel étincelle, les discothèques sont ouvertes, et la ville danse toute la nuit. Mais au-dessous de cette ville bouillonnante , un autre Paris embrasse le noir. Ce Paris est le Paris des Catacombes, un réseau de 300 km (186 miles) de tunnels souterrains. Trente mètres au-dessous de la surface, les catacombes, ou les « k’tas », gardent l’histoire de la ville et soutiennent une communauté intrigante et créative.
Au cours des années 1200, les habitants de Paris ont construit des carrières de calcaire sous la terre. Pendant des siècles, ces carrières ont été abandonnées et de nouvelles ont été créées, pendant que la ville grandissait en haut. Le résultat de ce processus est que Paris repose sur une fondation très instable, et de temps en temps il y a une chute. Le premier effondrement s’est produit en 1774 Avenue Denfert-Rochereau, et le Roi Louis XVI a dû créer une équipe d’inspection des catacombes. Pourtant, les catacombes sont toujours dangereuses. En 1961, un effondrement dans la banlieue du sud a tué 21 personnes. Mais le danger des catacombes n’a pas empêché les Parisiens de les employer pendant des siècles. Par exemple, après que Louis XVI a commandé le nettoyage des cimetières surpeuplés de Paris, les os de six millions de morts ont été redistribués dans les catacombes. Cela veut dire qu’il existe dans les carrières en bas de la ville un ossuaire trois fois plus grand que la population de Paris d´aujourd’hui. Effrayant n’est-ce pas? Plus récemment, des fermiers du 19ème siècle ont cultivé des champignons dans les carrières. Et pendant la deuxième guerre mondiale, la Résistance Française s’est cachée dans les carrières, et les allemands ont adopté les mêmes tunnels qui leur servaient de bunkers. Quand on entre dans les tunnels, on voit toute cette histoire de près.
Mais les « k’tas » ne servent pas seulement de dépôts d´histoire morte, elles possèdent aussi une communauté très vivante d’aventuriers clandestines. Depuis 1955, l’entrée aux catacombes est interdite au public, à l’exception d’une petite section de l´ossuaire qui est ouverte pour les touristes. Beaucoup de « cataphiles », les gens qui aiment explorer les catacombes, sont des jeunes Parisiens qui veulent échapper aux lois normales de la ville. Ces cataphiles trouvent des entrées clandestines, qui peuvent être des plaques d’égouts, ou même d’ anciennes entrées du sous-sol. Souvent, les cataphiles adoptent des noms différents pour échapper à la police. Selon une entrevue avec une cataphile par le National Géographique, « Beaucoup viennent aux catacombes pour faire la fête, quelques-uns pour peindre. Quelques-uns pour créer, détruire, ou explorer. Nous faisons ce que nous voulons ici. Nous n’avons pas de règles. » De cette manière, les catacombes gardent les cultures alternatives de Paris. Et plus que ça, ils unifient cette culture du présent avec celle du passé : on peut trouver un mural magnifique moderne à côté d’un graffiti de la Révolution Française. Alors, dans un voyage à la Ville Lumière, une expédition dans ces lieux peut être un bon choix !
Beaucoup de gens ont vu la brillance des nuits parisiennes. La Tour Eiffel étincelle, les discothèques sont ouvertes, et la ville danse toute la nuit. Mais au-dessous de cette ville bouillonnante , un autre Paris embrasse le noir. Ce Paris est le Paris des Catacombes, un réseau de 300 km (186 miles) de tunnels souterrains. Trente mètres au-dessous de la surface, les catacombes, ou les « k’tas », gardent l’histoire de la ville et soutiennent une communauté intrigante et créative.
Au cours des années 1200, les habitants de Paris ont construit des carrières de calcaire sous la terre. Pendant des siècles, ces carrières ont été abandonnées et de nouvelles ont été créées, pendant que la ville grandissait en haut. Le résultat de ce processus est que Paris repose sur une fondation très instable, et de temps en temps il y a une chute. Le premier effondrement s’est produit en 1774 Avenue Denfert-Rochereau, et le Roi Louis XVI a dû créer une équipe d’inspection des catacombes. Pourtant, les catacombes sont toujours dangereuses. En 1961, un effondrement dans la banlieue du sud a tué 21 personnes. Mais le danger des catacombes n’a pas empêché les Parisiens de les employer pendant des siècles. Par exemple, après que Louis XVI a commandé le nettoyage des cimetières surpeuplés de Paris, les os de six millions de morts ont été redistribués dans les catacombes. Cela veut dire qu’il existe dans les carrières en bas de la ville un ossuaire trois fois plus grand que la population de Paris d´aujourd’hui. Effrayant n’est-ce pas? Plus récemment, des fermiers du 19ème siècle ont cultivé des champignons dans les carrières. Et pendant la deuxième guerre mondiale, la Résistance Française s’est cachée dans les carrières, et les allemands ont adopté les mêmes tunnels qui leur servaient de bunkers. Quand on entre dans les tunnels, on voit toute cette histoire de près.
Mais les « k’tas » ne servent pas seulement de dépôts d´histoire morte, elles possèdent aussi une communauté très vivante d’aventuriers clandestines. Depuis 1955, l’entrée aux catacombes est interdite au public, à l’exception d’une petite section de l´ossuaire qui est ouverte pour les touristes. Beaucoup de « cataphiles », les gens qui aiment explorer les catacombes, sont des jeunes Parisiens qui veulent échapper aux lois normales de la ville. Ces cataphiles trouvent des entrées clandestines, qui peuvent être des plaques d’égouts, ou même d’ anciennes entrées du sous-sol. Souvent, les cataphiles adoptent des noms différents pour échapper à la police. Selon une entrevue avec une cataphile par le National Géographique, « Beaucoup viennent aux catacombes pour faire la fête, quelques-uns pour peindre. Quelques-uns pour créer, détruire, ou explorer. Nous faisons ce que nous voulons ici. Nous n’avons pas de règles. » De cette manière, les catacombes gardent les cultures alternatives de Paris. Et plus que ça, ils unifient cette culture du présent avec celle du passé : on peut trouver un mural magnifique moderne à côté d’un graffiti de la Révolution Française. Alors, dans un voyage à la Ville Lumière, une expédition dans ces lieux peut être un bon choix !