Interview avec des Étudiants d'Aix en Provence
Voici une interview avec Alice et Sébastien, deux étudiants en deuxième qui viennent d’une école publique à Aix en Provence pour passez deux semaines avec leurs correspondants à Milton. Je leur ai demandé des questions sur leurs impressions de Milton et sur les classes et la culture de leur école française. Ce qui m’a intéressé particulièrement dans leurs réponses était l’effet que Charlie Hebdo a eu sur leur école—l’augmentation de la sécurité.
Classes
Que sont les différences entre les classes à Aix et à Milton ?
Alice : Nous, on nous dicte plus, ils nous disent quoi écrire, mais la vraiment c’est que des notes. Ils sont beaucoup plus indépendants. En gros, si vous avez envie de travailler, travaillez, et si vous n’avez pas envie, et ben tant pis pour vous, quoi. On n’a pas trop le choix.
Vous êtes bon en anglais.
A : Nous deux, on vient d’un collège ou depuis la sixième on est dans la section internationale aussi. On avaient l’histoire et la géographie en anglais.
Sébastien : Nous, c’est particulier, mais en France, ils sont nuls en anglais.
A : En France, les langues, elles sont nuls. Ça fait trois ans que je fais l’allemand, euh, je connais deux ou trois phrases.
Que sont vos impressions générales de Milton ? Qu’est ce qui vous a surpris ?
A : Comment c’est grand.
S : Oui, c’est plus grand que nous.
A : Alors que vous êtes moins que nous. On a trente-cinq étudiants par classe, quinze classes par niveau.
S : Aussi, l’internat c’est beaucoup diffèrent. Vous êtes combiens, d’internats ? Chez nous, il y en a pas beaucoup. Chez nous, il y en a cent.
Comment vous trouvez les coutumes et les façons de parler et de faire ici ?
A : Déjà, en classe c’est différent. Vous êtes plus en groupe, vous êtes beaucoup moins, et vous discutez avec le prof, alors que nous, on est trente-cinq par classe. Et on écrit beaucoup plus. C’est pas pareille. Ici, on vous vois, les profs, mais on n’a pas cette relation. Ils parlent pas trop avec nous, on fait de l’écriture. Vous, je pense que vous avez beaucoup plus de travaille, par contre. Ma correspondante, elle travaille beaucoup, je crois qu’elle ne dort pas.
S : Nous, les emplois de temps, c’est diffèrent. Vous, de 15 heures a 18 heures vous avez les sports. Nous, on a fini a 18 heures sans avoir sports. Et c’est assez irrégulier aussi.
A : On n’a plus de temps pour manger, par contre.
A : Les classes sont plus utiles. Nous, c’est plus du par cœur. Je trouve que trois quarts de ce qu’on fait, ca sert a rien. Alors que eux… je suis allé a deux classes de public speech, et ca je trouve que c’est très utile parce que nous on l’apprend pas vraiment.
S : Ici, ils vous apprennent des choses qui servent.
Vous étudiez la philosophie là-bas ?
A : Non, c’est en première.
S : La façon dont on apprend, c’est un peu au robot, on apprend par cœur, pour le contrôle.
Activités de l’échange
Quelle est votre activité préféré de l’échange ?
S : La visite de Boston, peut être.
A : On a beaucoup marché à Boston, dans la ville et tout ça. C’était cool.
Vous aimez vos correspondants ?
A : Oui, les familles sont supers gentilles.
Hospitalité et Comparaison Sociale
Est ce que vous trouvez que les gens ici sont plus réservés, qu’ils parlent moins facilement ?
A : Non, (ici) ils sont plus gentils. Même dans les famille on le vois qu’il sont super souriant et tout ca. Ils sont venues me parler alors que je ne les connaissais pas. Chez nous, il y a pleins d’échanges qui viennent, mais il n’y a pas beaucoup de gens qui font attention a eux, quoi.
S : Ils sont plus ouverts ici.
A : Moi, je pensais qu’ils allaient manger plus que ca.
S : Ils mangent quand même. Mais moi je trouve que c’est parce qu’a la cantine ils peuvent se servirent autant qu’ils veulent. Il n’y a personne pour les surveiller alors que nous, il y a des limites.
A : Et ici, il y a toujours quelque par ou acheter à manger. Nous, a la cantine, il n’y a rien au tour, quoi. Alors que nous, on fait moins de sport, mais on mange moins. Du coup, au finale ca fait un peu pareil. Après, nous on habite dans une ville où ils font très attention ce qu’ils mangent. Je pense que c’est la ville ou il y a les gens les plus minces de France. Ils font super attention. Et les filles, elles sont connues pour être… « nii ».
C’est une ville très chère, très chique.
A : Nous, on fait très attention a notre image et tout ca.
S : En France, il y a vraiment une mode--il faut suivre ca. Alors qu’ux EU, ils s’habillent peu comme ils veulent.
A : Surtout, on est très juges par notre apparence.
S : C’est pour être accepté par la société, par les gens.
Les garçons aiment faire du shopping ?
A : De plus en plus, les garçons deviennent des filles.
Tu aimes faire du shopping ?
S : Ça va.
Cuisine et Musique
Comment vous trouvez la cuisine ici (de Forbes) ?
A : C’est beaucoup mieux que chez nous. Vous, vous avez le petit déjeuner ; on n’a pas ca. Vous avez plus de boissons, aussi. Nous, on a que de l’eau, quoi. Et vous avez plus de choix. Nous, on a nos plateaux, on prends une fois et c’est tout.
S : Vous pouvez vous server aussi.
Quelle musique vous aimez ?
A : On écoute un peu les mêmes musiques que chez vous.
S : Ma correspondante, elle écoute Stromae.
Activités et Sports
Est ce que vous faites des activités ou des sports ?
A : Ici, vous avez beaucoup plus d’activités, de clubs, que nous. Nous, on a rien, on a une heure de, ca s’appelle APT. On choisis des sujets, ca s’appelle des associations. En gros c’est une heure de choses créatives qu’on peu choisir, mais sinon c’est que des cours, quoi.
S : Même la, vous avez des équipes de l’école. Nous, il y en a pas tellement, genre--
A : Il y a une équipe de basket.
S : Une de basket, et c’est tout. Vous, enfin, quand on vois les photos, il y une équipe de ski, de tennis.
A : Et on vois que vous avez envi d’aller a l’école. Nous…
S : Il y a une confiance entre les profs et les élèves que, nous, on a pas tellement
A : (à Sébastien) Tu as entendu le garçon qui c’est fait viré ? On nous a explique que ici tout est base sur la confiance. Alors que nous, tout le monde triche tout le temps. Ma prof de français, le peu de choses qu’elles nous a donné à faire a la maison, l’autre classe, ils ont tous trouvé les corrigé sur internet et ils ont tous donné ça. Je fais pas faire genre que j’ai jamais triché.
S : Même si ils voient, ils disent, « arrêtez de le faire. »
Les Nouvelles : Les Attaques Djihadistes
Comment vos écoles et vos familles ont réagi aux « cyber attaques » djihadistes sur TV5 Monde ? Et-ce-que tout le monde en parlait ?
A : Beaucoup moins que Charlie Hebdo. Charlie Hebdo, c’était vraiment le gros truc.
S : Ça, on en a moins entendu parlé. Surtout Charlie Hebdo.
Est ce que vous trouvez qu’il y a beaucoup de tension ou de peur au tour de ça ?
A : Depuis que Charlie Hebdo, oui. Il y a eu beaucoup de manifestations. A l’école on a fait une manifestations et tout ca. Je n’avais jamais vue quelque chose prendre au tant de plan-plan, quoi. Pleins de manifestations partout. À notre école on en a parlé. Et depuis…déjà il y a le plan Vigipirate dans les lycées. Vous, votre campus, il est ouvert, mais nous, on a un portail. Avant on pouvait l’ouvrir avec notre carte. Maintenant il y a un monsieur qui nous ouvre la porte. Les matins il regarde nos carnets avec nos photos et tout ca. Apres, c’est pas trop surveillé, mais en gros c’est pour faire sur que personne qui n’est pas de ce lycée rentre. Il y a beaucoup moins de sorties aussi, il y en a pleins qui ont étés annules. Oui, ils font plus attention, quand même.
S : Je trouve que dans l’esprit des gens, ils l’ont vite oublié, quand même. Pendant une semaine on en a beaucoup parlé, mais après, je sais pas.
Classes
Que sont les différences entre les classes à Aix et à Milton ?
Alice : Nous, on nous dicte plus, ils nous disent quoi écrire, mais la vraiment c’est que des notes. Ils sont beaucoup plus indépendants. En gros, si vous avez envie de travailler, travaillez, et si vous n’avez pas envie, et ben tant pis pour vous, quoi. On n’a pas trop le choix.
Vous êtes bon en anglais.
A : Nous deux, on vient d’un collège ou depuis la sixième on est dans la section internationale aussi. On avaient l’histoire et la géographie en anglais.
Sébastien : Nous, c’est particulier, mais en France, ils sont nuls en anglais.
A : En France, les langues, elles sont nuls. Ça fait trois ans que je fais l’allemand, euh, je connais deux ou trois phrases.
Que sont vos impressions générales de Milton ? Qu’est ce qui vous a surpris ?
A : Comment c’est grand.
S : Oui, c’est plus grand que nous.
A : Alors que vous êtes moins que nous. On a trente-cinq étudiants par classe, quinze classes par niveau.
S : Aussi, l’internat c’est beaucoup diffèrent. Vous êtes combiens, d’internats ? Chez nous, il y en a pas beaucoup. Chez nous, il y en a cent.
Comment vous trouvez les coutumes et les façons de parler et de faire ici ?
A : Déjà, en classe c’est différent. Vous êtes plus en groupe, vous êtes beaucoup moins, et vous discutez avec le prof, alors que nous, on est trente-cinq par classe. Et on écrit beaucoup plus. C’est pas pareille. Ici, on vous vois, les profs, mais on n’a pas cette relation. Ils parlent pas trop avec nous, on fait de l’écriture. Vous, je pense que vous avez beaucoup plus de travaille, par contre. Ma correspondante, elle travaille beaucoup, je crois qu’elle ne dort pas.
S : Nous, les emplois de temps, c’est diffèrent. Vous, de 15 heures a 18 heures vous avez les sports. Nous, on a fini a 18 heures sans avoir sports. Et c’est assez irrégulier aussi.
A : On n’a plus de temps pour manger, par contre.
A : Les classes sont plus utiles. Nous, c’est plus du par cœur. Je trouve que trois quarts de ce qu’on fait, ca sert a rien. Alors que eux… je suis allé a deux classes de public speech, et ca je trouve que c’est très utile parce que nous on l’apprend pas vraiment.
S : Ici, ils vous apprennent des choses qui servent.
Vous étudiez la philosophie là-bas ?
A : Non, c’est en première.
S : La façon dont on apprend, c’est un peu au robot, on apprend par cœur, pour le contrôle.
Activités de l’échange
Quelle est votre activité préféré de l’échange ?
S : La visite de Boston, peut être.
A : On a beaucoup marché à Boston, dans la ville et tout ça. C’était cool.
Vous aimez vos correspondants ?
A : Oui, les familles sont supers gentilles.
Hospitalité et Comparaison Sociale
Est ce que vous trouvez que les gens ici sont plus réservés, qu’ils parlent moins facilement ?
A : Non, (ici) ils sont plus gentils. Même dans les famille on le vois qu’il sont super souriant et tout ca. Ils sont venues me parler alors que je ne les connaissais pas. Chez nous, il y a pleins d’échanges qui viennent, mais il n’y a pas beaucoup de gens qui font attention a eux, quoi.
S : Ils sont plus ouverts ici.
A : Moi, je pensais qu’ils allaient manger plus que ca.
S : Ils mangent quand même. Mais moi je trouve que c’est parce qu’a la cantine ils peuvent se servirent autant qu’ils veulent. Il n’y a personne pour les surveiller alors que nous, il y a des limites.
A : Et ici, il y a toujours quelque par ou acheter à manger. Nous, a la cantine, il n’y a rien au tour, quoi. Alors que nous, on fait moins de sport, mais on mange moins. Du coup, au finale ca fait un peu pareil. Après, nous on habite dans une ville où ils font très attention ce qu’ils mangent. Je pense que c’est la ville ou il y a les gens les plus minces de France. Ils font super attention. Et les filles, elles sont connues pour être… « nii ».
C’est une ville très chère, très chique.
A : Nous, on fait très attention a notre image et tout ca.
S : En France, il y a vraiment une mode--il faut suivre ca. Alors qu’ux EU, ils s’habillent peu comme ils veulent.
A : Surtout, on est très juges par notre apparence.
S : C’est pour être accepté par la société, par les gens.
Les garçons aiment faire du shopping ?
A : De plus en plus, les garçons deviennent des filles.
Tu aimes faire du shopping ?
S : Ça va.
Cuisine et Musique
Comment vous trouvez la cuisine ici (de Forbes) ?
A : C’est beaucoup mieux que chez nous. Vous, vous avez le petit déjeuner ; on n’a pas ca. Vous avez plus de boissons, aussi. Nous, on a que de l’eau, quoi. Et vous avez plus de choix. Nous, on a nos plateaux, on prends une fois et c’est tout.
S : Vous pouvez vous server aussi.
Quelle musique vous aimez ?
A : On écoute un peu les mêmes musiques que chez vous.
S : Ma correspondante, elle écoute Stromae.
Activités et Sports
Est ce que vous faites des activités ou des sports ?
A : Ici, vous avez beaucoup plus d’activités, de clubs, que nous. Nous, on a rien, on a une heure de, ca s’appelle APT. On choisis des sujets, ca s’appelle des associations. En gros c’est une heure de choses créatives qu’on peu choisir, mais sinon c’est que des cours, quoi.
S : Même la, vous avez des équipes de l’école. Nous, il y en a pas tellement, genre--
A : Il y a une équipe de basket.
S : Une de basket, et c’est tout. Vous, enfin, quand on vois les photos, il y une équipe de ski, de tennis.
A : Et on vois que vous avez envi d’aller a l’école. Nous…
S : Il y a une confiance entre les profs et les élèves que, nous, on a pas tellement
A : (à Sébastien) Tu as entendu le garçon qui c’est fait viré ? On nous a explique que ici tout est base sur la confiance. Alors que nous, tout le monde triche tout le temps. Ma prof de français, le peu de choses qu’elles nous a donné à faire a la maison, l’autre classe, ils ont tous trouvé les corrigé sur internet et ils ont tous donné ça. Je fais pas faire genre que j’ai jamais triché.
S : Même si ils voient, ils disent, « arrêtez de le faire. »
Les Nouvelles : Les Attaques Djihadistes
Comment vos écoles et vos familles ont réagi aux « cyber attaques » djihadistes sur TV5 Monde ? Et-ce-que tout le monde en parlait ?
A : Beaucoup moins que Charlie Hebdo. Charlie Hebdo, c’était vraiment le gros truc.
S : Ça, on en a moins entendu parlé. Surtout Charlie Hebdo.
Est ce que vous trouvez qu’il y a beaucoup de tension ou de peur au tour de ça ?
A : Depuis que Charlie Hebdo, oui. Il y a eu beaucoup de manifestations. A l’école on a fait une manifestations et tout ca. Je n’avais jamais vue quelque chose prendre au tant de plan-plan, quoi. Pleins de manifestations partout. À notre école on en a parlé. Et depuis…déjà il y a le plan Vigipirate dans les lycées. Vous, votre campus, il est ouvert, mais nous, on a un portail. Avant on pouvait l’ouvrir avec notre carte. Maintenant il y a un monsieur qui nous ouvre la porte. Les matins il regarde nos carnets avec nos photos et tout ca. Apres, c’est pas trop surveillé, mais en gros c’est pour faire sur que personne qui n’est pas de ce lycée rentre. Il y a beaucoup moins de sorties aussi, il y en a pleins qui ont étés annules. Oui, ils font plus attention, quand même.
S : Je trouve que dans l’esprit des gens, ils l’ont vite oublié, quand même. Pendant une semaine on en a beaucoup parlé, mais après, je sais pas.
Interview sur la Culture Haïtienne avec
des Serveuses de la Cantine
Vendredi, le 29 mai, je me suis assise avec deux femmes haïtiennes qui travaillent comme serveuses dans la cantine pour leurs demander des questions sur leur culture et sur ce qu’elles font pour la conserver en Amérique.
Comment vous appelez-vous?
Yadelye et Jackie
Ça fait combien de temps que vous êtes en Amérique?
Y: 12 ans J: 14 ans
Comment vous conservez votre culture ici?
Y: la nourriture, la musique, la danse, la chanson
Que sont vos plat haïtiens préférés?
J: banana frit, grillot, légumes, [c’est à dire] carottes, aubergines, choux, épinards, militons, pois congo (fèves de pigeon)
Y: ris au jonjon (champignons noirs)
J: les végétales, manioc, patates
Y: poisson frit, dinde, poulet haïtien.
Poulet haïtien?
Y: Ils sont plus petits. Ils grandissent moins vite qu’ici.
Qu’est ce que vous pensez de la nourriture que vous servez ?
J: C’est diffèrent. On mange surtout la cuisine haïtienne.
Qu’est ce que vous écoutez comme musique?
J et Y: Compa ,en fêtes et à la maison. Avec un mixe d’espagnol, mais surtout le compa français. Aussi, le jazz en concert.
Que sont certaines fêtes et traditions haïtiennes?
J et Y: Le premier janvier c’est la fête d’indépendance (de la France), quand on mange de la soupe giraumon (gourde/citrouille). Aussi le 5 décembre pour célébrer quand Colombe a découvert Haïti, et pendant les 3 jours suivant le 18 mai, le carnaval. Mardi Gras est le dernier de ces trois jours.
Est-ce qu’il y a d’autres aspects culturels?
Y: Il y a le vaudou.
Pouvez-vous le décrire ? Est-ce comme une religion?
Y: Non, ce n’est pas religieux, c’est de la magie. (Par exemple) pour guérir les malades. On utilise la feuille, comme du thé, avec des feuilles comme l’épinard. Ce qui n’ont pas les moyens d’acheter de l’Aspirine achètent ou font de la feuille. Le vaudou fait aussi partir les démons. L’église ne traite pas, le vaudou traite. C’est compliqué.
Comment vous appelez-vous?
Yadelye et Jackie
Ça fait combien de temps que vous êtes en Amérique?
Y: 12 ans J: 14 ans
Comment vous conservez votre culture ici?
Y: la nourriture, la musique, la danse, la chanson
Que sont vos plat haïtiens préférés?
J: banana frit, grillot, légumes, [c’est à dire] carottes, aubergines, choux, épinards, militons, pois congo (fèves de pigeon)
Y: ris au jonjon (champignons noirs)
J: les végétales, manioc, patates
Y: poisson frit, dinde, poulet haïtien.
Poulet haïtien?
Y: Ils sont plus petits. Ils grandissent moins vite qu’ici.
Qu’est ce que vous pensez de la nourriture que vous servez ?
J: C’est diffèrent. On mange surtout la cuisine haïtienne.
Qu’est ce que vous écoutez comme musique?
J et Y: Compa ,en fêtes et à la maison. Avec un mixe d’espagnol, mais surtout le compa français. Aussi, le jazz en concert.
Que sont certaines fêtes et traditions haïtiennes?
J et Y: Le premier janvier c’est la fête d’indépendance (de la France), quand on mange de la soupe giraumon (gourde/citrouille). Aussi le 5 décembre pour célébrer quand Colombe a découvert Haïti, et pendant les 3 jours suivant le 18 mai, le carnaval. Mardi Gras est le dernier de ces trois jours.
Est-ce qu’il y a d’autres aspects culturels?
Y: Il y a le vaudou.
Pouvez-vous le décrire ? Est-ce comme une religion?
Y: Non, ce n’est pas religieux, c’est de la magie. (Par exemple) pour guérir les malades. On utilise la feuille, comme du thé, avec des feuilles comme l’épinard. Ce qui n’ont pas les moyens d’acheter de l’Aspirine achètent ou font de la feuille. Le vaudou fait aussi partir les démons. L’église ne traite pas, le vaudou traite. C’est compliqué.